C'est très motivant de savoir que mon carnet de voyage sera lu par les copains et d'autres.
J'ai fait de mon mieux pour partager mes découvertes. Merci à tous ceux qui m'ont suivi.

Mon circuit Nord en 2014

Mon circuit Sud en 2012
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AGOUTI (environs) (2)

29èm jour (Mercredi 7 mai) : 

Après mon petit déjeuner pris au gîte, je m'en vais me balader dans la vallée avec pour objectif de visiter les gorges d'Arrous puis celle d'Ikkis.




Il est près de 9h lorsque je pars, et arrive au bout d'une heure au village d'Arrous en ayant suivi une piste qui permet aux véhicules de s'y rendre.

Au delà, les villageois se déplacent à dos de mulet, seul moyen de déplacement.


Départ du village d'Agouti








Arrivée à Arrous











A Arrous je trouve une première marque rouge qu'il me faudra suivre jusqu'au bout des gorges. 
Les paysages sont magnifiques et le temps propice à la randonnée, les nuages n'étant pas trop nombreux et la luminosité top.




Cheminant au côté de caravanes de mules dans ce paysage de haute montagne (le deuxième plus haut sommet du pays (4071 m) se profilant devant moi) je pense à Alexandra David Néel qui il y a tout juste un siècle fut la première occidentale à pénétrer au Tibet.




















Le chemin muletier passe à travers champs puis laisse la place à un vaste espace où il me faut marcher dans les cailloux et traverser une dizaine de fois un cours d'eau glacée à mi mollet.


Après Arrous, plus d'autres villages, seules quelques maisons isolées.
Dans l'une d'elles des hommes construisent un mur selon une technique ancestrale que je photographie évidemment.



A 12h30, je m'accorde une courte pause à un campement
dressé pour une famille de français venue avec plusieurs enfants.





Il me reste encore une bonne heure de marche pour atteindre la sortie des gorges. Impossible d'aller plus loin sans matériel d'alpinisme.











Le retour est pénible car j'ai les pieds gelés. Pire, les nouvelles semelles de mes sandales se déforment et durcissent en séchant et me font très mal à la plante des pieds.

























Je suis de retour au gîte vers 17h30
après avoir marché plus de huit heures quasiment non stop.




J'aurai croisé quelques groupes de touristes, tous accompagnés de guide, tous s'arrêtant pour bivouaquer dans les gorges. Il faut dire que le cadre s'y prête. Mais on peut très bien se passer de guide en raison des marques qui jalonnent le sentier. Je conseillerai quand même de partir avec de bonnes chaussures de marche tant le terrain n'est pas fait pour des sandales. Aucun ravitaillement possible en cours de route mais de l'eau de source à disposition tout au long de la rando.



Après m'être reposé un peu, je suis installé sur la terrasse du gite quand j'entends des voix. Celles d'enfants d'une école coranique installée sur le toit d'une maison voisine.



J'observe un bon moment la scène et prends la plus belle photo du jour, ainsi qu'une vidéo où l'on voit le maître se gratter le dos. Dommage que j'avais arrêté de filmer quand il s'est levé pour taper avec sa baguette sur plusieurs enfants indisciplinés. Un très bon souvenir pour clore une journée qui restera une des meilleures de mon voyage.




Alors que je finis de dîner (n'ayant pas échappé au tajine aujourd'hui), deux jeunes français voyageant à vélo arrivent au gite et je passe la soirée à discuter avec eux.

Aujourd'hui j'ai surtout pris des photos de paysages qui malheureusement ne pourront traduire l'émotion que l'on ressent face à une telle beauté. Je n'ai pu m'empêcher de penser à mes collègues du mon club de rando qui auraient adoré cette marche.



2 commentaires:

  1. Quand je dis toujours que mes copains hommes voyageurs, ne sont pas raisonnables... Marcher seul, c'est pas raisonnable, déjà ! Tu as une noisette à la place du cerveau ? chapeau (ou sèche si tu veux), de l'eau... des sandales ? tu es parti marcher quoi aux pieds ? des sandales décolletées? des scratch ? sans chaussettes ? et si tu te twistes la cheville (comme cela m'est arrivé à Petra ! moi non plus je n'avais pas les chaussures adéquates. Ok il y a eu un bédouin qui ma aidée... mais j'ai quand même eu un rapatriement sanitaire).

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    1. Tu me fais penser à cet imam d'Agouti qui donnait des coups de baguette à ses élèves indisciplinés. Promis je ne recommencerai plus !

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