C'est très motivant de savoir que mon carnet de voyage sera lu par les copains et d'autres.
J'ai fait de mon mieux pour partager mes découvertes. Merci à tous ceux qui m'ont suivi.

Mon circuit Nord en 2014

Mon circuit Sud en 2012
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CASABLANCA - RABAT (1)

44èm jour (Jeudi 22 mai) : 

Départ de l'auberge à 9h. Un peu plus de monde ce matin (des couples de jeunes issus de différentes nationalités, et les habitués qui sont ici pour le travail et que j'ai côtoyé durant mon séjour dans une totale indifférence. Dommage.
 Gare de Casablanca
Je mets à peine 15 minutes (bien moins qu'en arrivant !) et reprends quelques photos de la nouvelle gare en construction. Un nouveau projet très élaboré qui prouve que le Maroc est en pleine mutation.


Un développement surtout visible tout au long du littoral atlantique et de la Méditerranée. Heureusement il y aura toujours des poches de résistance comme la vallée des Ait Bougmez qui vivra encore longtemps à des années lumières de ce nouveau monde où la technologie prime.



Départ du train à 9h30 (il y en a toutes les 30 minutes et arrivée à Rabat à 10h30 (35 Dr).




RABAT


Je me rends à pied (20 mn) à ma troisième auberge de la jeunesse de ce voyage, située près de la médina. Trois dortoirs de 16 lits chacun (2 pour les garçons et un pour les filles) donnant sur un agréable patio planté d'arbres. 60 Dr sans petit déjeuner.










Je ne perds pas de temps et repars aussitôt découvrir la ville.


"Rabat, capitale du Maroc, est située au bord de l'Atlantique et sur la rive gauche ou sud de l'embouchure du Bouregreg,  face à la ville de Salé, d'où le fait que l'une et l'autre sont parfois qualifiées de « villes jumelles ». Avec sa banlieue, elle forme la deuxième plus grande agglomération du pays après celle de Casablanca."


"La ville a été fondée en 1150 par les Almohades, qui y édifièrent une citadelle (devenue la kasbah des Oudayas), une mosquée et une résidence. C’était alors ce qu'on appelle un ribat (cad une "forteresse"). Plus tard, le petit-fils d'Al-Mūmin agrandit et compléta la ville, l'entourant de murailles."

Après 1269,  les Mérinides choisissent Fès comme capitale.

En 1912, dans le cadre du protectorat français, le général Lyautey décida de transférer la capitale de Fès à Rabat à cause de la forte agitation berbère qui régnait à Fès. Le sultan Moulay Youssef y déménagea quelques mois plus tard. En 1913, Lyautey engagea Henri Prost pour dessiner la "Ville nouvelle".

La ville de Rabat est inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO depuis 2012.


Je me limite aujourd'hui à la médina et à la kasbah. (Le tout en 5h).

J'entre dans la médina par la bab Al Ha où sont réunis les écrivains publics qui utilisent encore des machines à écrire et différents corps de métiers (plombiers, peintres) exposants leurs outils dans l'attente de clients.



Je visite ensuite le marché central, notamment le marché aux poissons où je photographie un grand nombre de spécimens (raies, saint pierre, pageot, mérou... et des crevettes très colorées).











D'autres photos de poissons en diaporama














Je remonte la rue Souika puis le souk couvert Es Sebal.



Une balade sans surprise après tant de visites de souks. Je trouve quand même le moyen de sortir l'appareil pour donner un aperçu de ce que l'on y trouve (vêtements et artisanat principalement).












Et enfin la rue des consuls qui fut jusqu'au début du XX° la résidence des représentations étrangères. C'est là qu'habitaient presque tous les Européens jusqu'en 1911 (on y comptait dix-sept familles). On y trouvait les consulats de France et d'Angleterre, dont les rues portaient les noms.

 


J'arrive en face de la kasbah des Oudaia. La Kasbah des Oudaïas est édifiée sur l'emplacement de la citadelle originelle, fondée par les Almoravides,  sur l'emplacement d'un borj plus ancien, le Ksar des Benitargas, probablement d'origine romaine.



La Kasbah fut à toutes les époques le centre militaire et névralgique de Rabat, surtout après l'installation sur la rive gauche du Bou Regreg, des Andalous expulsés d'Espagne au XVIe, et au XVIIe  siècle, lors de la Reconquista.

Sa situation, sur un éperon rocheux élevé par rapport au niveau de l'oued, qui de plus interdit les gros vaisseaux par sa barre dangereuse, la mettra à l'abri des destructions massives.



Avant de pénétrer dans la kasbah je vais faire un tour dans un immense cimetière pourvu de tombes couvertes d'herbes folles.






Je rentre dans la Kasbah par la Petite Porte près de laquelle se trouve le jardin andalou.



Véritable oasis de tranquillité il est bordé par l'ancienne résidence d'été du sultan Moulay Ismail et dans laquelle on peut visiter un musée consacré aux bijoux (10 Dr).


J'y passe plus d'une demi heure et prends quelques photos (bien que ce soit interdit !).
La maison a fière allure avec sa cour centrale pavée de zelliges.



Le musée intéressant avec 4 salles présentant l'évolution des bijoux à travers les ages depuis le Néolithique, les caractéristiques des bijoux féminins et masculins, ruraux et citadins, le matériel utilisé pour leur fabrication...









D'autres photos prises dans le musée


  

On ressort du jardin par une petite porte menant au café Maure, une halte incontournable (et très touristique) de Rabat, d'où la vue sur Salé est superbe.












Je m'accorde une pause thé (10 Dr le verre) et me laisse tenter par des pâtisseries orientales (8 Dr pièce). En arrivant dans la kasbah j'ai également craqué pour du nougat!


Il est déjà 15h et je continue la visite de la kasbah pendant une heure trente.




Toutes les rues sont bordées de maisons blanchies à la chaux avec une bande bleu à la base. Ce qui rend le tout très photogéniques.










D'ailleurs, on y trouve une galerie d'art (Miloudi Nouiga) installée dans une très belle maison, spécialisée dans les photos artistiques (belles cartes postales et posters représentant de nombreuses séries de portes).


Tout au nord s'étend une vaste plate forme donnant sur la nécropole, la mer et la plage de Rabat ainsi que sur Salé séparé de Rabat par l'oued Bou-Regreg.















On y trouve aussi un atelier de fabrication de tapis.


 





Je ressors par la Grande Porte.
Une expo d'un peintre d'art naïf y est organisée, ce qui me permet d'en voir l'intérieur (fermée le reste du temps).





Je descends vers la plage en passant par une autre partie de l'immense cimetière El Alou.












Puis je reviens vers la médina, retournant vers l'auberge de jeunesse en passant par d'autres ruelles qu'à l'aller.


















Il est 18h30 qu'en j'arrive et y reste une heure avant d'aller dîner au Taghazout, un restaurant populaire situé dans la médina à 15 minutes à pied. Soupe, omelette et salade, le tout pour 17 Dr.


Alors que la nuit commence à tomber je m'en vais boire une bière (30 Dr) au Weimar, un restaurant, bar branché installé dans les locaux de l'institut Goethe, dans le secteur de la gare.






De retour à l'auberge vers 21h30 je m'installe dans le patio pour travailler sur la tablette.
La connexion Wifi est de nouveau très mauvaise et j'ai un peu de mal à me concentrer, un groupe de 30 musiciens berbères occupant l'auberge.

Pour en savoir plus sur Rabat, cliquez ICI



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